L’évènement tant attendu s’est tenu du lundi 27 septembre jusqu’au mardi 6 octobre dans la capitale. Rythmes effrénés, photographes, célébrités, mannequins , influenceurs… se sont réunis afin de découvrir les collections printemps-été 2022 des plus belles maisons.
Mais durant cette fashion-week parisienne, Mode et Covid ont-ils pu collaborer ?
Les défilés étaient bien encadrés, avec un public réduit ( ou presque) ce qui n’empêcha pas certaines Maisons d’avoir réalisé de superbes shows. 80 ont été programmés durant la semaine. Crise sanitaire oblige, tous les designers (notamment japonais) n’ont pas pu faire le déplacement, seul Yohji Yamamoto aura pu organiser un défilé à l’Hôtel de Ville de Paris. Ses équipes ont dû notamment respecter la quarantaine sanitaire obligatoire pour entrer en France. Les autres créateurs ont tout de même eu l’occasion de montrer leur travail à travers des vidéos envoyées depuis Tokyo.
Ce que l’on retient côté Mode ?
De la couleur chez Dior, Maria Grazia Chiuri, originaire de Rome, nous a proposé des coupes d’inspiration italienne des années 60, très solaires et pop. Une collection qu’elle a voulu « enjouée ».
crédit fhcm/ Fashion-Week De la nostalgie Chez Saint-Laurent avec Anthony Vaccarello qui a souhaité rendre hommage à Paloma Picasso, fille du célèbre peintre. Amie et muse d’Yves-St-Laurent, elle lui avait inspirée la collection du « scandale » en 1971. On retrouve un vestiaire féminintrès cinématographique, accessoirisé et aux couleurs tranchées.
crédit Vogue/ Fashio-Week
Retour dans le passé également du côté de Chanel . Du noir et blanc , du tweed et des couleurs festives chez avec un podium rappelant ceux des années 80-90 avec ces flashs de photographes. Virginie Viard, la directrice artistique a imaginé une collection pleine de joie avec des mannequins sourires aux lèvres.
Des engagements écologiques chez Chloé , pro mode ethique, avec un défilé placé sous le signe de l’artisanat . La directrice artistique Gabriela Hearst ne cesse de vouloir mettre en avant une approche « responsable » de la Mode.
D’ailleurs, la marque souhaite devenir l’une des pionnières en matières de traçabilité et de transparence et renforcer sa collaboration avec des producteurs locaux. Marine Serre, la jeune créatrice française, a aussi misé sur l’upcycling (dit surcyclage en française) pour sa collection Fichu pour Fichu. Une collection composée à 90% de vêtements upcyclés ou regénérés. Ces techniques permettent de transformer des matériaux ou produits en produits ou matériaux de qualité supérieure. Une sorte de recyclage « par le haut » . crédit Vogue/ Défilé Chloé. Fashion-Week De la liberté chez Balmain pour célébrer les 10 ans d’Oliver Rousteing au sein de la Maison . Le show était ouvert au public ( 6000 places) a fait sensation avec la participation de Top Models des années 90 tels que Carla Bruni ou encore de Naomi Campbell.
De l’humour chez Balenciaga avec un clin d’oeil aux Simpsons et de l’optimisme chez Isabel Marant avec une collection « beachwear » d’inspiration 90’s là encore. Un défilé qui nous a déjà donné envie de planifier nos prochaines vacances.
crédit NYT
Un retour aux sources, de la de nostalgie, une mode durable, un respect de l’environnement, de la légèreté, des envies d’ailleurs, finalement la Mode a su nous faire oublier la crise sanitaire tout en continuant à être le reflet de notre société.
crédit Numéro.com/ Défilé Isabel Marant. Fashio-Week